Conformité

Directive NIS 2 : Ce que vous devez savoir et comment vous y préparer

Découvrez comment la Directive NIS 2 renforce la cybersécurité en UE et comment anticiper sa mise en application.

Comprendre et se conformer à la directive NIS 2

Face à l'augmentation des cyberattaques et des exigences réglementaires, la directive NIS 2 s’impose comme une priorité stratégique pour les entreprises. Êtes-vous prêts à y faire face ? Voici un guide clair et actionnable pour anticiper vos obligations.

La directive NIS 2, introduite par l’Union européenne, marque un tournant décisif en matière de protection des réseaux et des systèmes d’information. Cette réglementation vise non seulement à renforcer le niveau de cybersécurité des entités critiques, mais aussi à mieux harmoniser les mesures au sein des États membres.

Cependant, la mise en conformité à ces nouvelles exigences peut représenter un défi important pour de nombreuses organisations. Cet article vous explique en détail les obligations imposées par la directive, son cadre législatif, les entités concernées, ainsi que les sanctions prévues en cas de non-conformité. Nous partagerons également des conseils pratiques pour anticiper les nouvelles obligations et mettrons en avant les avantages qu’offre la plateforme Egerie pour vous accompagner dans cette transition.

Directive NIS 2 : l’essentiel à retenir

  • Une réglementation harmonisée : Les entités essentielles et importantes doivent renforcer leur gouvernance et leur gestion des risques pour répondre à des exigences communes à l’échelle européenne.

  • Des sanctions dissuasives : En cas de non-conformité, les entreprises s’exposent à des amendes pouvant atteindre 10 millions d’euros ou 2 % du chiffre d’affaires mondial.

  • Un impératif d’anticipation : L’évaluation des risques et la mise en place de procédures de déclaration d’incidents doivent être engagées dès maintenant, sans attendre la transposition complète en droit français.

Qu’est-ce que la directive NIS 2 et quel est son rôle ?

La directive NIS 2, acronyme anglais de Network and Information Security Directive, est une initiative de l’Union européenne destinée à améliorer la résilience des secteurs critiques face aux cybermenaces croissantes. En 2024, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a traité 4 386 événements de sécurité, marquant une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente, soulignant ainsi l’urgence d’une meilleure protection des réseaux et des systèmes d’information.

La directive NIS 2 vise à instaurer un socle commun de régulation en matière de cybersécurité, à renforcer la coopération entre États membres, et à obliger les entreprises à évaluer leurs vulnérabilités pour mettre en œuvre des mesures correctives adaptées.

Elle a pour rôle de garantir une protection renforcée des systèmes critiques – comme les infrastructures énergétiques, les réseaux financiers ou les services publics – face aux cybermenaces.

Elle corrige également les limites de la directive NIS 1, notamment son manque d’harmonisation et de cohérence à l’échelle européenne.

Calendrier et cadre législatif de la conformité NIS 2

Présentée en 2022, la directive NIS 2 devait être transposée dans les législations nationales des États membres avant le 17 octobre 2024. Or, de nombreux pays, dont la France, ont pris du retard. En mai 2025, la Commission européenne a d’ailleurs adressé un avertissement à 19 des 27 États membres pour non-respect des délais.

En France, le projet de loi transposant la directive a été présenté en octobre 2024, mais son adoption définitive n’est attendue que pour le second semestre 2025.

Par ailleurs, la directive a exigé que chaque État établisse une liste des entités essentielles et importantes avant le 17 avril 2025. Malheureusement, cette échéance n’a pas pu être tenue dans certains pays, dont la France. Face à ces retards, l’ANSSI encourage les organisations à ne pas attendre l’adoption de la législation nationale pour entamer leur mise en conformité à NIS 2.

Le rôle de l’ANSSI dans l’application de la directive NIS 2 en France

En France, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) occupe une place clé dans la mise en œuvre de la directive NIS 2. Elle agit comme un acteur de référence, en guidant les entités concernées grâce à des ressources, des recommandations concrètes et un accompagnement ciblé vers la conformité.

Son champ d’action a été renforcé : l’ANSSI est désormais habilitée à réaliser des audits obligatoires, à imposer des mesures correctives, et à prononcer des sanctions en cas de non-respect des exigences.

5 conseils pour réussir votre conformité à la directive NIS 2

La directive NIS 2 introduit des exigences majeures en matière de cybersécurité. Pour rester en conformité et éviter toute précipitation réglementaire, mieux vaut s’y préparer dès maintenant. Voici les cinq étapes clés pour amorcer efficacement votre transition.

1. Identifiez si votre entreprise est concernée

Avant toute chose, déterminez si votre organisation entre dans le champ d’application de la directive. Deux critères sont à examiner :

  • Votre secteur d’activité

  • La taille de votre structure

La NIS 2 distingue deux types d'entités :

  • Les entités essentielles, dont les activités sont vitales pour la société

  • Les entités importantes, au rôle économique ou technologique structurant

Pour une décision éclairée, appuyez-vous sur les documents officiels ou consultez des experts. Les spécificités de chaque type d’entité sont détaillées plus bas dans l’article.

2. Mettez en place les mesures de cybersécurité dès maintenant

Ne patientez pas jusqu’à la transposition nationale : plus vous anticipez, plus vous serez prêt. Voici les actions prioritaires à initier :

  • La gestion des risques : identifiez et hiérarchisez les vulnérabilités pour mieux les traiter.
  • La gouvernance de la cybersécurité : définissez des responsabilités claires, des politiques internes et des scénarios de réponse en cas de crise.
  • La déclaration des incidents : développez des protocoles pour signaler tout incident majeur affectant vos systèmes, afin de répondre rapidement aux problématiques critiques.

Certaines obligations, comme la déclaration des incidents, seront applicables dès l’entrée en vigueur de la loi. Les anticiper, c’est éviter la mise en tension de vos équipes face aux cybermenaces.

3. Suivez de près les communications de l’ANSSI, et facilitez leur mise en œuvre avec Egerie

L’ANSSI publie régulièrement des guides, alertes et recommandations pour aider les organisations à se conformer à NIS 2. Abonnez-vous à leurs canaux officiels et restez à jour sur les évolutions réglementaires ou techniques. 

Grâce à sa veille intégrée et ses mises à jour régulières, la plateforme Egerie vous aide à intégrer ces exigences dans vos processus en toute simplicité.

4. Consultez MonEspaceNIS pour vous orienter

La plateforme MonEspaceNIS2, mise à disposition par les autorités, centralise les informations clés : actualités, échéances réglementaires, ressources sectorielles…

Un bon point de départ pour comprendre le cadre et les attentes de la directive. Mais pour structurer concrètement votre plan d’action, suivre vos risques, et documenter votre conformité au quotidien, une solution dédiée comme Egerie devient indispensable.

5. Anticipez pour renforcer votre résilience

Plus qu’une contrainte, la NIS 2 est une opportunité. En vous mobilisant tôt :

  • Vous réduisez les risques de non-conformité

  • Vous renforcez votre posture face aux cybermenaces

  • Vous améliorez votre image de marque et la confiance de vos parties prenantes

Adopter une posture proactive aujourd’hui, c’est construire la résilience de demain.

Qui est concerné par la Directive NIS 2 ?

La directive NIS 2 s'applique à un éventail large et varié d’organisations. Ces entités sont regroupées en deux grandes catégories : les entités essentielles, qui relèvent d’une importance capitale pour le fonctionnement de la société, et les entités importantes, qui jouent un rôle complémentaire dans la chaîne socio-économique.

  1. Les entités essentielles : des secteurs stratégiques

Les entités essentielles regroupent les organisations opérant dans des secteurs critiques qui, en cas de perturbations, pourraient avoir des conséquences graves sur la société et l’économie. Ces secteurs incluent :

  • La finance et les banques : les infrastructures bancaires jouent un rôle clé dans la stabilité économique et la continuité des transactions.
  • L’énergie : les infrastructures du secteur de l'énergie, qu’elles soient électriques ou liées au pétrole et au gaz, nécessitent une sécurité renforcée pour éviter les interruptions de service.
  • La santé : les hôpitaux et systèmes liés à la distribution de soins sont particulièrement vulnérables, en raison de la nature critique des données manipulées.
  • Le secteur public : de nombreuses administrations publiques doivent se conformer à NIS 2 pour continuer à offrir des services sécurisés à leurs usagers.

Ces structures doivent dès maintenant analyser leurs systèmes d’information pour identifier les points faibles pouvant être exploités par des cyberattaques.

  1. Les entités importantes : contribution à la résilience globale

Les entités importantes évoluent dans des secteurs variés mais non moins cruciaux, bien que leur impact sociétal soit moins direct. Voici quelques exemples de ces secteurs :

  • Les systèmes alimentaires et la chaîne d’approvisionnement nécessaire à leur fonctionnement.
  • La gestion des déchets, élément incontournable pour maintenir les villes propres et les populations en bonne santé.
  • La fabrication industrielle, essentielle à l'économie et au commerce.

Les équipes dirigeantes de ces structures doivent également intégrer les exigences de la directive et établir les processus nécessaires pour se protéger du risque cyber.

  1. L’intégration des sous-traitants : un enjeu central de la Directive NIS 2

L’une des évolutions majeures introduites par NIS 2 concerne la gestion des fournisseurs et sous-traitants. Désormais, toute organisation intervenant dans la conception, la maintenance ou l’exploitation de systèmes critiques est soumise aux mêmes obligations de cybersécurité que les entités qu’elle accompagne.

Cela concerne en particulier les prestataires de services numériques, qui doivent garantir un niveau de sécurité élevé pour les solutions qu’ils fournissent.

Cette approche élargie permet de bâtir une cyber résilience collective, en impliquant l’ensemble des maillons de la chaîne, des donneurs d’ordre jusqu’aux sous-traitants.Construire un écosystème sécurisé et cohérent est indispensable pour se conformer à la directive et limiter les surfaces d’attaque potentielles.

Quelles sanctions en cas de non-conformité à NIS 2 ?

Pour s’assurer que les entreprises prennent leurs responsabilités en matière de cybersécurité au sérieux, la directive NIS 2 introduit un dispositif de sanctions particulièrement dissuasif.

Ces mesures vont bien au-delà des amendes financières : elles peuvent également toucher les dirigeants en personne, et nuire à la réputation des organisations non conformes.

Voici un aperçu des principales sanctions prévues.

Sanctions financières dues au non-respect de la Directive Européenne NIS 2

Pour les entités essentielles (EE), qui jouent un rôle critique dans la stabilité sociétale, les sanctions financières peuvent atteindre jusqu'à 10 millions d'euros ou 2 % du chiffre d'affaires annuel mondial. Ce seuil élevé reflète la gravité des conséquences potentielles d'une non-conformité dans ces secteurs.

En revanche, les entités importantes (EI), bien que soumises à des exigences moindres, encourent également des pénalités financières. Le plafond de ces amendes est inférieur à celui des EE, mais reste dissuasif pour assurer la conformité à la directive européenne.

Responsabilités des dirigeants

La directive NIS 2 insiste particulièrement sur l’implication directe des dirigeants dans la cybersécurité de leur organisation.

Ils sont désormais tenus de suivre une formation obligatoire, afin de maîtriser leurs obligations légales et les bonnes pratiques à appliquer pour protéger les systèmes critiques.

En cas de manquement grave, les conséquences peuvent être lourdes : les dirigeants peuvent faire l’objet d’une interdiction temporaire d’exercer des fonctions exécutives, avec un impact direct sur leur carrière et la gouvernance de l’entreprise.

Autres mesures coercitives de la directive NIS 2

Outre les amendes et les sanctions individuelles, plusieurs autres mesures sont incluses dans le cadre de la NIS 2.

  • Les entreprises pourraient être soumises à des audits obligatoires afin de vérifier la conformité de leurs pratiques.
  • Les non-conformités constatées pourraient être publiées, exposant l’organisation à une perte de confiance auprès de ses partenaires et clients.
  • Enfin, des ordres de mise en conformité pourraient être imposés dans un délai strict, avec des pénalités accrues en cas d’échec.

Quels impacts la directive NIS 2 aura-t-elle sur votre entreprise ?

La mise en conformité avec NIS 2 dépasse le simple cadre réglementaire. Elle constitue un levier stratégique pour transformer en profondeur la gouvernance numérique, la gestion des risques et la culture de cybersécurité des organisations.

À la clé : des bénéfices durables en termes de performance, de résilience et de réputation.

Une gouvernance cybersécurité plus structurée

La directive impose une gouvernance rigoureuse. Cela implique :

  • La formalisation de politiques internes

  • La désignation claire de responsables cybersécurité

  • La mise en place de dispositifs de suivi et d’amélioration continue

La cybersécurité devient un pilier transversal de l’organisation, intégrée aux processus décisionnels, aux ressources humaines et aux projets IT. Cette approche globale permet d’impliquer l’ensemble des collaborateurs — pas seulement les experts techniques.

Un dispositif de signalement des incidents renforcé

NIS 2 exige que toute perturbation majeure soit notifiée dans des délais stricts (24h pour une alerte initiale, 72h pour un rapport complet).
Ces obligations nécessitent :

  • Des processus de détection réactifs

  • Une communication fluide avec les autorités compétentes

  • Une coordination interne bien rodée

Objectif : améliorer la réactivité face aux cyberattaques et favoriser le partage d’information pour éviter la répétition des incidents.

Un investissement nécessaire dans les ressources humaines et techniques

La conformité implique des moyens :

  • Recrutement ou formation de profils qualifiés en cybersécurité

  • Acquisition de solutions technologiques robustes pour prévenir, détecter et répondre aux menaces

  • Mise en place de tableaux de bord et d’indicateurs de suivi

Ces investissements ne sont pas des coûts subis, mais des facteurs de compétitivité à long terme.

Une opportunité stratégique à ne pas sous-estimer

La directive NIS 2 impose une gouvernance de la cybersécurité plus rigoureuse. Les entreprises doivent désormais formaliser leurs politiques internes, désigner des responsables clairement identifiés et mettre en place des dispositifs de suivi permettant une amélioration continue. La cybersécurité ne se limite plus à l’outil technique ou au service informatique : elle devient une composante stratégique de l’organisation. Elle s’intègre aux processus de décision, aux projets IT et à la culture d’entreprise, mobilisant ainsi l’ensemble des équipes. 

Cette approche transversale favorise l’implication de tous les collaborateurs et renforce la capacité de l’entreprise à prévenir et gérer les cybermenaces de manière coordonnée et durable.

Comparaison de la Directive NIS 2 avec les réglementations européennes

La directive NIS 2 s’inscrit dans un écosystème réglementaire européen en pleine évolution, conçu pour répondre à la complexité croissante des cybermenaces. Pour bien en saisir la portée, il est utile de la situer par rapport aux autres textes en vigueur.

De NIS 1 à NIS 2 : un changement d’échelle

Adoptée en 2016, la directive NIS 1 a posé les premiers jalons d’un cadre commun en matière de cybersécurité. Toutefois, son application inégale d’un État membre à l’autre a entraîné des disparités importantes dans les niveaux d’exigence et leur mise en œuvre concrète.

La directive NIS 2 a été conçue pour combler ces lacunes. Elle renforce les obligations des entités concernées, élargit le périmètre des secteurs soumis à la réglementation et introduit des mécanismes de sanction nettement plus dissuasifs. L’un de ses fondements repose sur une coopération accrue entre les États membres, notamment via l’échange d’informations et une coordination renforcée à l’échelle européenne.

NIS 2 et DORA : cybersécurité et résilience pour le secteur financier

La réglementation DORA (Digital Operational Resilience Act), bien qu’axée spécifiquement sur le secteur financier, poursuit des objectifs proches de ceux de la directive NIS 2. Elle vise à garantir que les banques, compagnies d’assurance et autres institutions financières puissent maintenir leurs opérations, même en cas d’incident informatique majeur. DORA complète ainsi NIS 2 en apportant un cadre précis sur la résilience opérationnelle propre à ce secteur. Ensemble, ces deux dispositifs contribuent à renforcer la sécurité de l’écosystème numérique européen, en protégeant à la fois les infrastructures critiques et la continuité des services financiers.

NIS 2 et CRA (Cyber Resilience Act) deux approches complémentaires de la cybersécurité

Le CRA, ou Cyber Resilience Act, introduit un cadre réglementaire destiné à renforcer la sécurité des produits numériques, qu’il s’agisse de logiciels, de dispositifs connectés ou d’équipements intégrant des composants numériques.

Contrairement à la directive NIS 2, qui porte sur la cybersécurité organisationnelle et la gestion des risques à l’échelle des entités, le CRA se concentre sur la robustesse intrinsèque des produits eux-mêmes. Ces deux textes se complètent donc pleinement : NIS 2 protège les systèmes et les opérations, tandis que le CRA garantit la fiabilité des outils qui les composent.

NIS 2 et la  directive CER (Critical Entities Resilience)

La directive CER vise à renforcer la résilience physique et organisationnelle des infrastructures critiques, telles que les réseaux d’énergie, de transport, d’eau ou encore les infrastructures spatiales. 

Son approche diffère de celle de NIS 2, qui cible avant tout la sécurité des systèmes d’information. Cependant, des zones de recoupement existent : les entités critiques doivent souvent répondre à la fois à des exigences numériques (NIS 2) et physiques ou organisationnelles (CER). 

Par exemple, une entreprise du secteur de l’énergie devra sécuriser ses systèmes informatiques tout en garantissant la continuité physique de ses opérations face à des menaces diverses (catastrophes naturelles, actes de malveillance, etc.).

Les deux textes se complètent ainsi pour assurer une protection globale des fonctions vitales de la société.

Comment se préparer à la conformité NIS 2 ?

Pour réussir votre transition vers la directive NIS 2, il est essentiel d’adopter une démarche structurée, fondée sur les meilleures pratiques du secteur. Voici les quatre étapes clés à mettre en œuvre dès maintenant.

  1. Réalisez un audit initial de votre posture cybersécurité

Commencez par évaluer votre niveau actuel de maturité. Un audit de vos systèmes et de votre gouvernance actuelle permet d’identifier les écarts entre vos pratiques existantes et les exigences de la directive NIS 2. Cela permettra de prioriser les actions correctives.

La norme ISO 27001 constitue un excellent cadre pour structurer cette évaluation et poser les bases d’un système de management de la sécurité de l’information.

  1. Définissez des politiques de gestion des risques et de réponse aux incidents

Mettez en place des politiques claires pour identifier, hiérarchiser et traiter les cyber-risques. Préparez également des procédures réactives pour gérer les incidents et les signaler aux autorités compétentes dans les délais prévus.

Ces démarches peuvent s’appuyer sur la norme ISO 27005, qui fournit une méthodologie éprouvée pour la gestion des risques liés à la sécurité de l’information.

  1. Formez vos équipes et impliquez la direction

Sensibilisez l’ensemble de vos collaborateurs, y compris les dirigeants, aux obligations de la directive. La formation permet d’ancrer une culture de cybersécurité dans toute l’organisation et de garantir une meilleure réactivité en cas d’incident.

  1. Structurez votre gouvernance et vos processus de remontée d’incidents

Définissez une gouvernance claire : rôles, responsabilités, processus de suivi. Assurez-vous que les incidents sont détectés, documentés et remontés dans les délais requis (24h à 72h). Là encore, les normes ISO peuvent servir de socle pour documenter et fiabiliser vos processus.

Directive NIS 2 : pourquoi agir sans attendre ?

Anticiper la mise en conformité avec NIS 2, c’est à la fois limiter les risques et saisir une opportunité de transformation stratégique. Voici pourquoi il est crucial de ne pas attendre la dernière minute.

Réduire les risques de sanctions

La directive prévoit des sanctions financières lourdes, ainsi que des impacts potentiels sur la gouvernance et la réputation. En vous mettant en conformité en amont, vous minimiserez ces risques tout en sécurisant la confiance de vos parties prenantes.

Anticiper les efforts à déployer

Se conformer à NIS 2 implique des efforts significatifs : mobiliser des ressources humaines, adapter vos outils, structurer vos processus. En démarrant tôt, vous répartissez ces efforts dans le temps et évitez les tensions liées à une préparation tardive.

Renforcer votre continuité d’activité

Adopter dès maintenant une posture de cybersécurité solide vous permet de mieux faire face aux incidents. Vous protégez vos actifs, vos flux opérationnels, et assurez la continuité de vos services, même en situation critique.

Agir dès aujourd’hui, c’est gagner en sérénité, en efficacité, et en résilience.

Anticipez avec Egerie : pilotez votre conformité NIS 2 en toute confiance

Face à la complexité croissante des exigences réglementaires, Egerie vous accompagne dans votre mise en conformité à la directive NIS 2 grâce à une plateforme intuitive, structurée et automatisée.

Conçue pour les organisations souhaitant maîtriser leur gouvernance de la cybersécurité, Egerie centralise et simplifie l’ensemble de vos démarches, de l’évaluation des risques à la production de preuves de conformité.

Fonctionnalités clés :

  • Cartographie des risques automatisée : identifiez, visualisez et hiérarchisez les cyber-risques de manière dynamique et collaborative.

  • Plans d’action contextualisés : construisez des plans adaptés à votre activité, suivez leur avancement, et garantissez leur alignement avec les exigences NIS 2.

  • Tableaux de bord en temps réel : pilotez votre niveau de conformité grâce à des indicateurs clairs, actualisés automatiquement.

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FAQ : vos questions sur la directive NIS 2

Quelles sont les principales obligations introduites par la NIS 2 ?

Les entreprises doivent mettre en place des mesures telles que la gestion proactive des risques, le suivi des incidents et leur signalement aux autorités compétentes dans les délais impartis, ainsi qu’une gouvernance renforcée, incluant la formation continue des équipes.

En cas de cyberattaque, quels sont les délais de signalement ?

Les incidents critiques doivent être :

  • Signalés dans les 24 heures aux autorités compétentes (ANSSI et CSIRT)
  • Déclarés avec un rapport détaillé sous 72 heures.

Comment la directive NIS 2 impacte-t-elle les sous-traitants ?

Les sous-traitants d’entités essentielles et importantes sont également soumis aux exigences de la directive. Ils doivent garantir un niveau de cybersécurité équivalent à celui imposé à leurs donneurs d’ordre.

En synthèse, anticiper et structurer vos démarches de conformité à NIS 2 avec des solutions comme Egerie est essentiel pour répondre aux défis croissants de la cybersécurité tout en limitant les interruptions d’activité.

Combien coûte la mise en conformité à la directive NIS 2 ?

Le coût de la mise en conformité à la directive NIS 2 varie en fonction de la taille de l’entreprise, de son secteur d’activité et de son niveau de préparation actuel. Les dépenses incluent généralement :

  • Audits initiaux et analyses des écarts.
  • Investissements dans des outils de cybersécurité et de gestion des risques.
  • Formation des équipes et des dirigeants.
  • Renforcement des infrastructures IT.

Si ces coûts peuvent sembler importants à court terme, ils restent nettement inférieurs aux conséquences d’une non-conformité : sanctions financières, atteinte à la réputation, interruption d’activité.

S’équiper dès aujourd’hui d’une solution comme Egerie permet d’optimiser les investissements et de piloter efficacement vos efforts de conformité.

La directive NIS 2 est-elle compatible avec les normes ISO ?

Oui. Les normes ISO 27001 (systèmes de management de la sécurité de l'information) et ISO 27005 (gestion des risques) sont des cadres reconnus pour répondre aux exigences de la directive, notamment sur la gouvernance, la gestion des vulnérabilités et la documentation des actions.

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